La Grande-Bretagne, première touchée par cette pénurie, prévient qu’une augmentation d’au moins « 500% » des coûts du CO2 pourrait advenir dans les prochains jours. Une hausse significative qui impacterait lourdement les industriels concernés, notamment dans les domaines des boissons (bières, sodas) et de l’agro-alimentaire. Si le Royaume-Uni est le premier à subir les conséquences d’une forte demande asiatique après la relance économique post-covid qui a entraîné cette pénurie, le reste de l’Europe, notamment la France, devrait prochainement craindre certaines « tensions d’approvisionnement ». Les industriels concernés demeurent cependant confiants : « L’association nationale des industries alimentaires indique pour l’heure ne pas avoir reçu d’alerte de ses adhérents sur des pénuries ou tensions d’approvisionnement en CO2. »
