Deux histoires qui ont en commun la période datant de la grande prohibition américaine. Deux découvertes de l’archéologie urbaine et contemporaine. Un stock étonnant de vin de Madère datant du 18e siècle révélé lors de l’abattement d’un mur au musée Liberty Hall à Union, dans le New-Jersey et la découverte de dizaines de bouteilles du tord boyaux local cachées dans un mur d’une maison familiale.
Les « caches » dataient de la prohibition, les experts sont formels… il est intéressant de constater que si dissimuler de l’alcool pour des particuliers pouvait paraître ordinaire à une époque extraordinaire, le même « délit » opéré dans les combles d’une institution publique, en l’occurrence un musée, semble un tantinet louche… à moins de se dire que la prohibition, toutes classes sociales confondues, n’était ni faite, ni à faire et ni même à refaire… ou bien, lavant ainsi les conservateurs des dignes locaux de l’opprobre certaine, se convaincre qu’il s’agissait d’une collection de vin précieux destinée justement à être exposée dans un des musées de la « grande union des états puritains d’Amériques » avec le thème suivant : « les affreuses boissons maléfiques de nos ancêtres ».
https://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9couvre-lalcool-datant-prohibition-132946012.html
https://edition.cnn.com/style/article/new-jersey-wine-discovery/index.html