On se demande parfois si la solution de l’astéroïde tueur n’est pas préférable à l’extinction programmée de la race humaine par l’intelligence artificielle. Lorsqu’on entend Mister Shadow singer les Beatles, et que l’on voit qu’il est passé maître dans l’œnologie, le vieillissement du whisky et qu’il tient à offrir la tournée de bière pour mieux endormir notre méfiance instinctive, c’est que nous avons déjà un pied dans le musée aux espèces disparues, voire déjà un dans la cuve à formol.
Mister Shadow est encore de retour, en réalité, il est déjà là, à vous dire quoi acheter, quoi regarder, quoi écouter, comment manger, où trouver l’âme sœur, pour qui voter… Son ombre est déjà à regarder par-dessus votre épaule, à chantonner son vieux tube « descend de cinq une dos d’âne da da da dadada » qui faisait rigoler la planète des hommes jadis et qui est devenu l’hymne national des Terminators, le signal de la grande révolte des machines…