Pas facile de trancher lorsque, au sein de son propre gouvernement, les partisans du « Oui » au Dry January se sont regroupés au côté d’Agnès Buzyn, Ministre de la Santé et ceux du « Non » unanimement rassemblés autour du ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, défenseur de « l’exception culturelle française ». Le Président Macron n’a jamais caché son amour du vin… et s’est déclaré en toute logique peu favorable à ce que cette initiative d’outre-Manche soit soutenue par sa présidence. Ajoutons à cela qu’il n’aurait pas été raisonnable de maudire, même pour un mois, le fleuron du savoir-vivre à la française à l’heure où l’Amérique de D. Trump souhaite couler le bateau vinicole hexagonal en le lestant de lourdes taxes. L’affaire est entendue et disons-le tout de suite, le vin français n’est pas un alcool comme le serait le whisky de ces diables d’Écossais. Là ou il fallait probablement mettre l’accent sur le « savoir-boire » plus que sur la nature transcendantale des choses et à l’instar d’autres symboles et pour le plus grand bonheur de l’industrie viticole, la France sait peser de tout son poids régalien afin que la balance culturelle (et voire même sanitaire) sache toujours pencher du bon côté.
Ce qui nous amène à citer un certain Phil Wood : « Ô toi le Français, sans qui les choses ne seraient que ce qu’elles sont. »
https://www.euronews.com/2019/11/16/non-to-dry-january-in-france-says-president-emmanuel-macron