On s’interroge sur les causes du désintéressement des nouvelles générations pour le vin. Selon des experts, l’industrie vinicole, dans son ensemble, n’a pas assez oeuvré dans ses stratégies communicationnelles pour fédérer les fameux « millennials » au vin, ces derniers ayant un intérêt plus prononcé pour la bière. Rob McMillan, économiste et analyste du marché américain du vin a produit un rapport alarmant sur l’état des lieux prédisant un « jour du jugement » si les professionnels du secteur ne prennent pas conscience de la problématique actuelle. « Dans des rapports antérieurs, nous avons noté que la baisse d’intérêt pour le vin chez les jeunes consommateurs, associée à la retraite croissante et à la diminution de la consommation de vin des baby-boomers, constitue une menace principale pour l’entreprise »
En déclarant que ce problème n’a pas été résolu, Rob McMillan constate que l’industrie s’entête, au risque de se saborder définitivement, dans les anciennes formules d’un marketing ringardisé, faute de l’avoir rajeuni. Un renouvellement s’impose pour répondre aux exigences et réaliser des adaptations conformes aux orientations et préférences des millennials : « Il n’existe pas de plan à l’échelle de l’industrie pour lutter contre le changement climatique, réduire l’agriculture chimique ou réduire son empreinte carbone. [l’industrie du vin] s’est au contraire battu bec et ongles pour éviter de lister les ingrédients et les données nutritionnelles. »
Une enquête passionnante à lire sur le site du New York Times