Le vin français se vend toujours aussi bien, mais statistiquement, il est en perte de vitesse sur les marqueurs des nouvelles tendances. Le phénomène n’est pas nouveau, cela fait des années que l’on parle de concurrence et là… inutile d’aller accuser la perfide Albion coupable de tous les maux français anciens et à venir. Les Anglais sont les plus gros supporters de vin français de même que les Chinois. Si les premiers ont abandonné depuis les Beatles l’idée de concurrencer l’hexagone dans l’art viticole, les seconds ont d’ores et déjà prévu de devenir le grand champion de la vigne d’ici les décennies à venir.
Ajoutons à cela les vastes et généreuses plaines de la « Napa » californienne, l’ardeur et la ténacité légendaire des Australiens qui ont multiplié par 3, en moins de 20 années, leur production viticole nationale sans omettre les crus chiliens, et directement aux frontières des plus grandes régions françaises, la féroce concurrence des vins espagnols et italiens. Mais ces « menaces » ne semblent pas inquiéter outre mesure l’état-major français, comme le soulignait avec beaucoup de gravité solennelle le général Gamelin en mai 1940 : « La France vaincra, car elle est la plus forte ».
https://www.france24.com/fr/20071223-vin-francais-en-declin-marche-du-vin
https://www.ca-espace-champagne.com/france-le-declin-du-vin-en-2020/
https://www.wine-searcher.com/m/2019/12/bordeauxs-decade-of-declining-influence