Lorsqu’un publiciste est fatigué, lorsqu’il n’est plus inspiré, que la déprime s’est installée ou que l’abus des drogues a lessivé sa matière grise, il existe alors une recette « magique » qui permet de sortir de l’impasse créative : utiliser les plus beaux atours féminins et les associer au produit que l’on souhaite promouvoir.
Qu’on le veuille ou non, nous demeurons des mammifères très sensibles aux suggestions « animales » d’où qu’elles proviennent. Pour vendre et servir du café, rien de mieux qu’une barista à moitié nue. Pourquoi une telle « recette » ne s’est-elle pas généralisée à l’ensemble de nos produits de consommation ? En vogue durant quelques décennies, cette tendance à utiliser la femme même pour vendre des pantoufles pour homme a commencée à prendre du plomb dans les fesses à cause forcément de maris jaloux, de défenseurs (masculins) des droits de la femme, de chômeurs masculins en fin de droits, de femmes laides et envieuses, de pères à l’honneur bafoué, mais surtout à cause de l’obstination obtuse de juristes bigots atteints de pudibonderie maladive… Résultats, les femmes qui font vendre vont devoir se rhabiller et trouver (forcément) un nouveau job.
Ensuite, si vous achetez et buvez un café aux saveurs de jus de chaussette uniquement parce qu’il a été servi par une playmate en petite tenue c’est que vous avez chuté de trois barreaux sur l’échelle de l’évolution ou que vous êtes tout simplement victime d’une vieille ruse de publiciste en panne d’inspiration.
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http://www.slate.fr/story/151319/americaines-droit-de-vendre-du-cafe-en-bikini
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